Faisons le toutes et tous savoir aux député⋅es de la majorité et convainquons-les de refuser ce projet ! Alors qu’ils discutent du projet dans l’hémicycle, assurons-nous que chacun d'entre elles et eux reçoive chaque jour au moins un coup de fil.
Député MODEM de la 8ème circonscription de la Moselle
Si ce lien ne marche pas, je peux copier/coller le texte de l'email et l'adapter à mes besoins :
Parce que les député·e·s de la majorité doivent savoir ce que nous pensons de cette réforme. Plusieurs d'entre eux et elles semblent loin de nos réalités de vie, il est important de les y confronter à nouveau. Et puis un certain nombre de député·e·s doutent du bien fondé de cette réforme, et pourraient être prêt·e·s à s’y opposer.
Même si ce n’est pas le ou la députée qui répond au téléphone ses assistant·e·s parlementaires lui transmettront les messages.
Cet article en anglais explique pourquoi ce type de campagnes d’appels peut changer la perception qu’ont les élu·e·s d’une réforme qu’ils et elles s’apprêtent à voter.
Rappel : les appels malveillants, le harcèlement téléphonique et l'enregistrement de personnes sans leur consentement sont punis par la loi. Restons calmes et déterminé·e·s : nous avons des arguments, nous pouvons les convaincre d’exiger le retrait de cette réforme.
Rappel : les appels malveillants, le harcèlement téléphonique et l'enregistrement de personnes sans leur consentement sont punis par la loi. Restons calmes et déterminé·e·s : nous avons des arguments, nous pouvons les convaincre d’exiger le retrait de cette réforme.
Le gouvernement veut plafonner les ressources allouées aux retraites à 14 % du produit intérieur brut (PIB). Alors que la part des personnes âgées va augmenter (les +65 ans sont 20% de la population aujourd’hui, ils seront 27 % en 2050). Cela va conduire à la baisse du niveau des pensions pour tout le monde. Je veux que les retraité·e·s continuent à avoir, comme aujourd'hui, un niveau de vie similaire à celui des actifs·ves.
Réponses possibles de l’interloctueur·ice :
Vous pouvez demander :
Et n'hésitez pas à appeler un·e autre député·e, à encourager vos proches à le faire, ou à rappeler demain !
Rappel : les appels malveillants, le harcèlement téléphonique et l'enregistrement de personnes sans leur consentement sont punis par la loi. Restons calmes et déterminé·e·s : nous avons des arguments, nous pouvons les convaincre d’exiger le retrait de cette réforme.
L’espérance de vie en bonne santé (sans incapacité de travail) stagne depuis 10 ans à 63 ans : c’est autant de gens qui ne pourront pas travailler plus longtemps. De plus, un senior sur deux n’est plus en emploi au moment de liquider sa retraite : ils·elles sont en préretraite, au chômage ou au RSA, invalides ou en incapacité. Je ne veux pas travailler plus longtemps, je ne veux pas que mes proches aient à travailler plus longtemps.
Réponses possibles de l’interloctueur·ice :
Conseil: parlez de votre métier, du métier de vos parents, de vos ami·e·s, racontez au/à la député·e les conditions de travail auxquelles vous faites face. A partir d’un certain âge on est nombreux·euses à être fatigué·e·s et à avoir besoin de repos.
Vous pouvez demander :
Et n'hésitez pas à appeler un·e autre député·e, à encourager vos proches à le faire, ou à rappeler demain !
Rappel : les appels malveillants, le harcèlement téléphonique et l'enregistrement de personnes sans leur consentement sont punis par la loi. Restons calmes et déterminé·e·s : nous avons des arguments, nous pouvons les convaincre d’exiger le retrait de cette réforme.
Les retraites des femmes sont plus faibles que celles des hommes parce qu’elles subissent des inégalités de carrière et de salaire. Avec son projet le gouvernement ne répond pas à ce problème : au contraire, il l'aggrave. Il va supprimer les avantages dont bénéficient les femmes quand elles ont des enfants (des trimestres de cotisation supplémentaires, une majoration du montant de la pension). Il les remplace par une majoration (+5% par enfant) à répartir au sein du couple ! Cela veut dire que les femmes seront encore dépendantes de leur conjoint pour leur retraite.
Le gouvernement supprime purement et simplement la pension de réversion pour les femmes divorcées. C’est injuste car de nombreuses femmes sacrifient leur carrière pour avantager celle de leur conjoint : le fait de pouvoir toucher une partie de la pension de réversion, y compris après un divorce, n’est que la juste contrepartie de ces sacrifices.
Réponses possibles de l’interlocteur·ice :
Vous pouvez demander :
Et n'hésitez pas à appeler un·e autre député·e, à encourager vos proches à le faire, ou à rappeler demain !
Rappel : les appels malveillants, le harcèlement téléphonique et l'enregistrement de personnes sans leur consentement sont punis par la loi. Restons calmes et déterminé·e·s : nous avons des arguments, nous pouvons les convaincre d’exiger le retrait de cette réforme.
Parce que le projet de loi conduit à faire baisser le niveau des pensions de tout le monde, il nous obligera à trouver d’autres manières pour financer notre vieillesse. Cela va créer un appel d’air pour la retraite privée, par capitalisation. D’ailleurs les assureurs et les fonds de pension sont déjà sur les starting blocks pour vendre leurs produits financiers. Je refuse que mon autonomie dépende d’un système de retraites privées qui n’est pas solidaire et qui en plus peut s’effondrer à la moindre crise financière. Je veux que ma retraite soit financée par un système solide, solidaire et intergénérationnel comme c’est le cas depuis 70 ans.
Réponses possibles de l’interlocteur·ice :
Vous pouvez demander :
Et n'hésitez pas à appeler un·e autre député·e, à encourager vos proches à le faire, ou à rappeler demain !
Rappel : les appels malveillants, le harcèlement téléphonique et l'enregistrement de personnes sans leur consentement sont punis par la loi. Restons calmes et déterminé·e·s : nous avons des arguments, nous pouvons les convaincre d’exiger le retrait de cette réforme.
Les citoyen·ne·s sont très majoritairement opposé·e·s à cette réforme. Ils et elles se mobilisent depuis le mois de décembre (grèves, actions, manifestations). Les syndicats sont majoritairement contre, on voit y compris des syndicats de cadres, des professions qui ne sont pas toujours mobilisées participer aux actions de lutte contre la réforme. C’est le cas des avocat·e·s, de la police scientifique, etc. L'opinion publique demande le retrait de la réforme. Vous n'avez pas été élu.e.s pour faire cette réforme : le programme d'En Marche ! signifiait clairement qu'il n'y aurait ni baisse de pension ni recul de l'âge de départ.
Réponses possibles de l’interlocuteur·ice :
Le gouvernement empêche le débat de se tenir : il a activé la procédure accélérée pour réduire le temps de débat au parlement, il a remis aux parlementaires une étude d’impact truquée qui a été critiquée par le Conseil d’Etat, il a limité les débats en commission parlementaire et il prévoit de passer par plus de vingt ordonnances (c’est-à-dire ne pas faire voter certaines parties du projet aux parlementaires)...
Le gouvernement cache son projet aux citoyen·ne·s : personne ne sait aujourd’hui à quel âge il/elle partira à la retraite et avec quel niveau de retraite car le gouvernement n’a publié aucun outil de simulation. Pire, on nous dit que les simulations ne seront publiées qu’après le vote de la loi. Parmi les quelques chiffres qui ont été publiés dans l’étude d’impact on voit que le niveau des pensions va baisser.
Vous pouvez demander :
Et n'hésitez pas à appeler un·e autre député·e, à encourager vos proches à le faire, ou à rappeler demain !
Rappel : les appels malveillants, le harcèlement téléphonique et l'enregistrement de personnes sans leur consentement sont punis par la loi. Restons calmes et déterminé·e·s : nous avons des arguments, nous pouvons les convaincre d’exiger le retrait de cette réforme.
La réforme prévoit que la retraite par point ne s’applique qu’à partir des générations nées après 1975. Pour certains métiers (danseuses de l’Opéra de Paris, cheminot·e·s…) le gouvernement a fait en sorte de retarder l’entrée des personnes dans le système à points. Il applique la “clause du grand-père” aux générations futures.
Le projet de loi prévoit que l’âge d’équilibre se reculera d’année en année. Il sera à 66 ans et 3 mois pour les personnes nées en 1990 et à plus de 67 ans pour les personnes nées en 2003 ! Je refuse que chaque nouvelle génération ait à travailler beaucoup plus longtemps que la génération précédente, ou à toucher une retraite plus faible.
Vous pouvez demander :
Et n'hésitez pas à appeler un·e autre député·e, à encourager vos proches à le faire, ou à rappeler demain !
Monsieur le député
Le gouvernement a décidé, malgré un avis très critique du conseil d’État, de présenter au parlement en procédure accélérée son projet de loi pour réformer le système de retraite de notre pays.
Tout d’abord, la procédure en accéléré imposée par le gouvernement ne peut être acceptable pour l’examen d’un texte qui affecte le niveau de vie de l’ensemble du peuple français aujourd’hui mais aussi à l’avenir.
Il n’est pas concevable de voter une loi alors que le conseil d’Etat n’a pas eu le temps de « garantir au mieux la sécurité juridique » du texte.
Il n’est pas envisageable de voter un texte qui engage l’ensemble des citoyens à cotiser de manière obligatoire toute leur vie et sur lequel reposent leurs conditions de survie à la retraite alors que ce texte contient des « projections financières lacunaires » et que la « définition d’éléments structurants du nouveau système de retraite » n’est pas encore déterminée et nécessite un recours à de nombreuses ordonnances. Cette situation « fait perdre la visibilité d’ensemble qui est nécessaire à l’appréciation des conséquences de la réforme et, partant, de sa constitutionnalité et de sa conventionalité ».
La mise en place du nouveau système de retraite, imposant l’équilibre financier plutôt que garantir le niveau des pensions, impliquerait pour les uns d’importantes augmentations de cotisation et pour d’autres une baisse dramatique des pensions, entrainant par voie de conséquence une sérieuse baisse du pouvoir d’achat des français et l’obligation pour ceux qui le pourront de se constituer une retraite par capitalisation.
La réforme devait mettre en place un système de retraite « universel ». Or il ne l’est pas, en raison des mesures compensatoires « promises » aux uns et aux autres, parfois au mépris de la constitution. En outre, ces mesures achèvent de nuire à la visibilité de l’impact réel de la réforme et si, elles étaient appliquées, pèseraient sur la situation financière de l’État. Loin de simplifier le système de retraite, la coexistence des anciens régimes et du nouveau système à points avec les aménagements propres à certaines professions va générer une période de transition longue, complexe et très couteuse pour l’État.
Enfin, comment voter une réforme qui modifie totalement le contrat social unissant l’Etat à l’ensemble de ses citoyens alors que cette réforme est réprouvée par une large majorité de français et n’est manifestement pas dans leur intérêt ?
Monsieur le député, je vous demande, dans l’intérêt de tous les citoyens et de la France que vous représentez, de ne pas adopter cette loi qui réduit en cendres un des pans essentiels de justice sociale de notre pays, fait peser une grande incertitude sur les ressources financières présentes et à venir de l’ensemble des citoyens, grèvera lourdement les finances publiques et aura très certainement un impact négatif sur la richesse de notre pays.
Veuillez agréer, Monsieur le député, l’expression de mon profond respect.